Forêt

Selon le cinquième inventaire écoforestier du Québec méridional, la forêt du terrain serait composée de 30 % d’érable à sucre, 20 % de bouleau jaune, 20 % d’érable rouge, 10 % de bouleau à papier (blanc), 10 % de sapin baumier et 10 % de résineux indéterminés. C’est à peu près ce que j’ai constaté, sauf peut-être pour les résineux qui sont plus présents (généralement concentrés). J’ai obtenu ces informations et plusieurs autres sur l’incroyable portail Forêt Ouverte du gouvernement du Québec.  

Planter

Dès l’achat du terrain, j’avais en tête de planter plusieurs plantes. Je me suis familiarisé avec le concept de rusticité pour savoir quoi planter, et j’ai trouvé une première pépinière pour me fournir. J’avais comme priorité les arbres fruitiers et les arbustes de petits fruits. Sur le terrain, il y avait déjà des mûres, mais j’ai découvert l’année suivant l’achat que la quasi-totalité des mûres se faisaient manger par les animaux. J’ai fini par comprendre que planter quoi que ce soit près du lac ne servirait qu’à nourrir les castors.

Pépinières

J’ai acheté beaucoup de plantes dans les pépinières depuis le début. Avec le recul, je réalise que j’ai fait ça un peu vite et n’importe comment. J’étais pressé de planter des arbres fruitiers puisqu’ils mettent quelques années avant de pouvoir donner des fruits.

En octobre 2019, voici ce que j’ai acheté à la Pépinière aux arbres fruitiers :

En août 2020, voici ce que j’ai acheté à la Pépinière aux arbres fruitiers :

En mai 2021, voici ce que j’ai acheté à la Pépinière aux arbres fruitiers :

En mai 2021, voici ce que j’ai acheté à la Pépinière Rustique :

En 2023, étant donné que les gros travaux sur le terrain sont terminés, il était temps de semer du couvre-sol. Voici ce que j’ai acheté à la Pépinière Rustique :

Verger

Le verger ancestral de Simon Sarris me donne envie de faire quelque chose de similaire. Je découvre de nombreuses variétés d’arbres et d’arbustes fruitiers que j’aimerais planter, mais je manque d’espace. Donc avant de me lancer sérieusement dans le projet, je vais devoir soit déboiser une partie du terrain pour avoir un espace dédié. En attendant, je pense créer un mini-verger de petits fruits dans un espace que je voulais initialement garder pour en faire un terrain de camping avec une toilette sèche. Les petits fruits que j’ai en tête sont l’amelanchier spicata, le bleuet fausse-myrtille, le gadelier rouge et la camerise.

Barrage 

Dès l’entrée du terrain, le chemin passe sur un barrage qui retient le lac. Le lac se vide à travers un ponceau qui traverse le barrage. Lors de l’achat du terrain, il y avait quelques petits érables de 10-12 pieds qui poussaient du côté du lac près du barrage. Ils ont depuis été coupés par les castors. Les berges du barrage ont tendance à s’éroder. C’est pourquoi l’une des premières choses que j’ai plantées sont des baies de sureau. Elles sont excellentes pour les rives, car leur système racinaire prévient l’érosion des sols. Ses fruits sont comestibles et excellents contre les symptomes de problèmes respiratoires comme la grippe et le rhume.

Depuis, j’ai compris que je ne planterais plus rien près du lac qui pourrait être intéressant pour les castors. Plusieurs plants de sureau étaient bien implantés avant de se faire manger par les castors en 2022. Pour les arbres fruitiers, je pourrais mettre des protections contre les castors, mais elles sont généralement inefficaces au printemps lorsque la neige recouvre les protections et les rend inutiles contre les castors. Je n’ai tout simplement pas envie de m’engager dans une lutte constante contre les castors. Les arbres prennent du temps à pousser, alors ce serait trop difficile pour moi de voir un arbre que j’ai vu grandir pendant des années se faire couper pour servir de collation à un castor.

J’ai aussi planté des framboisiers qui n’ont pas survécu.  Les castors n’aiment généralement pas les conifères. Le seul arbre qui reste sur le barrage est justement un sapin baumier. Par contre, j’ai retiré à plusieurs reprises des branches de sapin placées dans le ponceau pour le bloquer. Néanmoins, il est clair que les castors ont une préférence pour les feuillus, donc la seule plante que je risquerais de planter près de l’eau serait un conifère. Je pense mettre des cèdres. J’aime beaucoup le mélèze aussi, je pense donc aussi en planter un et prendre le risque. En écrivant ces lignes, je me souviens qu’il y a aussi eu une marmotte avec son terrier à côté du barrage. C’est probablement elle qui a mangé les sureaux.

Topinambour

J’adore le topinambour depuis que j’en ai mangé chez Stem Bar. Le topinambours est un légume-racine au goût doux et légèrement sucré. Il serait un des légumes les plus facile à faire pousser au Québec. J’en ai planté quelques pieds carrés à l’automne 2022. J’ai hâte de voir le résultat.

Vinaigrier
J’ai découvert cette plante au camp GUEPE lorsque j’étais jeune. Ils nous faisaient déguster le fruit qui a effectivement un goût de vinaigre. J’ai transplanté quatre plants de vinaigrier du côté ouest du refuge. Mon objectif est de fournir un peu de nourriture aux oiseaux en hiver. En plus, j’adore le feuillage des vinaigriers qui devient rouge écarlate en automne.

Thé du labrador

Je dois vérifier si j’en ai déjà sur le bord du lac, sinon j’irai en planter. En espérant que ça n’intéresse pas trop les castors ni les marmottes.